Les gens de science ont divergé à propos d’un sujet majeur, à savoir le statut de celui qui délaisse la prière. La salât représente une œuvre de dévotion noble, pleine de mérites. A commencer par le fait qu’elle intercèdera en faveur du fidèle lors du jugement dernier. Il s’agit aussi de la première adoration pour laquelle le serviteur d’Allah devra rendre des comptes.
Le statut de celui qui délaisse la prière en islam
Cette question a provoqué une grande divergence parmi les savants de la Sounnah. En effet, et à la lecture des textes sacrés, certains voient dans l’abandon de la salât un acte de mécréance. D’autres y voient un péché majeur, mais qui ne rend pas mécréant. Par contre, les savants sont tous unanimes quant au fait de qualifier d’apostat celui qui la renie et croit avec fermeté au fait qu’elle n’est pas obligatoire.
Allah l’a rendue obligatoire dans le Saint Coran. Le messager d’Allah a aussi qualifié d’hypocrite celui qui n’assiste pas à la prière du vendredi durant trois semaines consécutives. Ce livre de Cheikh Al Uthaymin expose de nombreuses preuves tirées du Coran et de la Sounnah. La divergence réside dans l’interprétation des textes sacrés. Cependant, le statut de celui qui délaisse la prière ne se conforme pas aux injonctions d’Allah et de Son messager ﷺ.
Le statut de celui qui délaisse la prière : éviter la ligne rouge
L’importance de la prière en islam pousse les fidèles à faire preuve d’assiduité dans son accomplissement. Les plus rigoureux dans la pratique de la religion se rendent cinq fois par jour à la mosquée pour célébrer la prière en groupe. Quant à ceux qui l’ont abandonné, ils avancent des arguments irrecevables, religieusement parlant.
Le musulman est tenu de célébrer les cinq prières obligatoires peu importe les circonstances. Allah a même maintenu le caractère obligatoire de la salat en cas de maladie ou durant le jihad. Seules les règles de jurisprudence varient selon les cas de figure.
Un des cinq piliers de l’islam
Elle fait partie des piliers de l’islam. Elle permet également de préserver le croyant des turpitudes. Le statut de celui qui délaisse la prière fait l’objet d’une grande divergence parmi nos oulémas. Cependant, le musulman doué d’intelligence prend conscience du fait que cet acte peut rendre non-croyant. Or, l’apostasie conduit à l’enfer éternel.